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21/07/2009

Le net, une thérapie ?

Depuis plus de 30 ans, je te parle dans le néant d’un secret personnel. Une constance inepte, désabusée mais inflexible. Cela frise la folie douce.

Je tourne aujourd’hui le dos à cette falaise sur l’abîme profond de la solitude pour un pays aux échos bruyants que je questionne. Je ne suis pas certain que cela soit une thérapie efficace.

16:53 Écrit par arsobispo dans Souvenirs... | Lien permanent | Commentaires (0)

26/03/2009

Qui suis-je, encore ?

Il est fort probable que l’instinct qui nous pousse à agir et à entreprendre d’une façon inconsciente face aux évènements de la vie soit directement hérité de nos aïeux. Nous portons naturellement les gênes de nos parents, de nos grands parents et de tous nos ancêtres, au plus profond de nous-mêmes. Mais, en avons nous conscience ?

Mon existence quotidienne, quoiqu’il en soit, n’approche ces ascendants que rarement. Ma mère est la mieux représentée. Je visite plus rarement mes grands-pères. D’autres partenaires sont exceptionnels. Et lorsque ces rencontres ont lieu, c’est toujours lors d’un repli sur soi, moment de pure nostalgie, sans conséquence directe sur mes actes et mes résolutions. Bien qu’ils soient en moi, ils n’influent jamais sur mes gestes ou mes émotions.

Jeanne, bien qu’absente, est toujours là, blottie dans un coin de mon esprit ; reniflant les mêmes odeurs, visualisant les mêmes images, partageant mes saveurs. Il n’est pas rare qu’elle m’accompagne dans les longues marches qui m’apaisent. Compagne improvisée dans des dérives introspectives, hôte de mes conversations secrètes, sujet même de ce verbiage.

Celle qui vit, là-bas – si je sais où, je ne sais comment - n’est bien évidemment plus celle qui m’accompagne, celle qui partage mon existence, celle qui vit en moi …Celle qui, en partie, est devenue moi.

Désolé, chers défunts. Elle exerce plus d’influences que vos gènes...

19:33 Écrit par arsobispo dans Mes prémonitions | Lien permanent | Commentaires (0)

19/03/2009

Enfin ton visage m'apparait

Coup au cœur. J’ai vu ta photo sur Facebook…

Retour du passé brutal qui envahit mon quotidien et change aussitôt mon état d’âme. Ce n’était pas la première fois que je lançai une recherche. Mais jamais rien en dehors d’un article informatique sur un produit acheté par les labos Fabre et une association de parents d’élèves d’écoles de musique. Avoir de tes nouvelles m’importait. Mais une image, je n’osais pas y penser. Moi qui depuis des années me reproche de n’avoir même pas pensé à prendre une photo de toi lors de notre couple… probablement persuadé de son indissociation. Tu étais moi, comme j’étais toi. Rien ne pouvait nous séparer…

Et aujourd’hui je te revois, pour la première fois depuis tant et tant d’années.

Ce n’est plus le portrait de celle qui était mienne. Mais qu’importe.

Ce n’est plus le portrait de ta jeunesse. Mais qu’importe.

Ce n’est plus le portrait d’une femme amoureuse. Mais qu’importe.

Ton mari est près de toi. Mais qu’importe.

La forme de ton visage s’est quelque peu épaissie. Mais qu’importe

Tu es là, face à moi.

Les premières émotions passées, je m’interroge. Comment as-tu osé ? Ce n’est pas dans ton caractère de t’afficher. Je vois la présence de tes enfants dans les liens relationnels attachés. Sans doute, leur pression. Peut-être même leur fait.

Et après ? Qu’est-ce que cela peut m’apporter. Une photo simplement et rien d’autre, car je ne peux m’associer au groupe… Je ne vais quand même pas m’immiscer dans ta vie familiale. La photo est suffisamment expressive : Toi et lui. Ton couple.  Aucune ambiguïté de ce côté.

Je me dis bien, qu’un jour, tu t’es résolue à m’adresser un appel à souvenir en parlant à ma sœur, rencontrée lors d’une expo. Mais il y avait un intermédiaire possible. Cela pouvait ne pas prêter à conséquence, bien que ce ne fût pas le cas, ma sœur le relatant en présence de mon épouse.

Mais moi ; comment faire ? J’avais bien ton adresse mel aux labos Fabre, mais tu ne répondais pas à ceux que je t’y adressais, même s’ils ne réclamaient pas de réponse. De toute façon, cette adresse est depuis pas mal de temps obsolète. Les mémos me sont retournés, avec cette foutue mention « Recipient unknown» !

Alors que faire ? Même ce blog a peu de chance d’arriver un jour à toi.  Comment le trouverais-tu puisque je me refuse à citer ton identité, ou celle de ta famille. Le pur hasard serait que tu lances une recherche sur ce surnom que tu t’étais attribué et que j’ai utilisé dans l’URL : La petite brune à lunettes… Et encore, j’ai tenté l’expérience. Il n’est référencé qu’à la dernière place… Puis de toute façon, pourquoi lancerais-tu une telle recherche ? Je doute profondément que le passé s’accroche à toi avec la véhémence qu’il me manifeste.

19:22 Écrit par arsobispo dans Mes recherches | Lien permanent | Commentaires (0)

08/03/2009

Elle pense toujours à moi !

J’avais l’impression gênante de ne pas être le bienvenu. Mon arrivée semblait avoir surpris tout le monde. Le rêve permet ces intrusions sauvages dans un lieu qu’on ne connaît pas, devant des étrangers, qui, quoique décontenancés et quelque peu agacés, semblaient m’accepter. Je ressenti l’atmosphère un peu lourde d’une hostilité qui se cachait derrière une ignorance feinte. J’eu un frisson. Je vis alors Jeanne, et compris qu’elle se donnait un mal de chien afin de rendre naturel ma présence. Aucune exubérance, aucune surprise, comme si j’étais là depuis déjà toujours. Du moins mon corps, car mon esprit découvrait ce lieu, ces gens. Seule Jeanne m’étais familière. Elle venait de sortir d’une pièce en s’adressant à un homme que j’identifiais aussitôt ; son père. Elle me jeta un œil, un souffle d’amour puis un léger sourire, une promesse de retour, avant de reprendre la conversation anodine avec son père. Les autres personnages, confusément ressentis avaient maintenant disparus. Lui m’avait vu, et tout ce que je venais de ressentir provenait de son attitude. Personnage saugrenu, il était une découverte pour moi. Nous ne nous sommes jamais rencontrés. Jeanne a perdu son père bien avant que nous fassions connaissance. D’après mes souvenirs, il était décédé de maladie. Jeanne m’en a très peu parlé. Une grande blessure, bien évidemment. Et je n’avais jamais posé de question à son propos. La douleur provoquée par la disparition de ma mère m’avait déjà appris qu’il vaut mieux laisser ce genre de porte fermé. Pourquoi, ce père apparaissait aujourd’hui ? En près de 30 ans de sommeils agités, il nétait jamais apparu…Le temps que je me pose ces question, et la scène changea.

J’étais maintenant devant une vieille palissade en bois. Jeanne était toujours là, près d’un bosquet de jeunes noisetiers, derrière la clôture sur laquelle je m’appuyais. Dans le même mouvement que précédemment, son père s’en retournait, longeant l’allée qui menait à la porte d’entrée d’une anodine maison campagnarde, une petite longère bretonne. N’étais-je pas devant la maison familiale de sa jeunesse ? Je levais les yeux à la recherche de la colline couverte de genets, ou Jeanne, enfant, jouait avec ses frères. C’est alors que je me suis réveillé.

J’eu, comme d’habitude, de longues minutes de veille, peuplées de souvenirs. J’en voulais à ce père qui s’était accaparé ce temps précieux au détriment de Jeanne. Et cette irritation m’accapara à tel point que je compris que je ne me rendormirais pas. Il était 5 heures. Aussi me suis-je levé et doucement quittais la chambre. Je descendis me préparer mon petit déjeuner. En le prenant, dans le froid du petit matin, je m’interrogeais à nouveau sur la présence de ce père, cet inconnu, dans mon rêve. Que venait-il donc y faire ? Comment un personnage totalement désuni de mes souvenirs avait pu s’immiscer ainsi dans mon monde ? Pire, en semblant tout faire pour m’en exclure !

Il me sembla alors évident que sa présence était le fait de Jeanne. C’est évidemment Elle qui l’avait ainsi fait paraître. Elle seule pouvait avoir le désir de le retrouver, ne serait-ce qu’au coeur d’un songe… Mais c’était mon rêve, pas le sien ! Une communion de songes, ne peut se produire ! Et si cela était ! Je compris alors tout l’espoir que portait d’une telle révélation. Je m’y accrochais, malgré le côté ésotérique qu m’a toujours répugné. Elle avait rêvé de son père et m’avait invité à le partager. Accoudé à la clôture, sans autre échange qu’un regard et un sourire, je n’étais là, qu’un simple spectateur. Convié ! il ne pouvait en être autrement.

Mais ce rêve, l’a-t-elle vraiment fait ? Ou ai-je rêvé d’un rêve qu’Elle ferait ? Non, la présence de son père me persuadait de la véracité d’un rêve partagé. Si j’avais été l’unique auteur de ce songe, j’aurai choisi d’autres personnes de son entourage. Sa mère, son frère, une de ses amies… peut-être même, Philippe, le compagnon qu’elle eût avant que nous nous fréquentions. Cette évidence me combla. Elle me persuadait d’une chose importante, merveilleuse et inespérée. Elle pense toujours à moi !

 

12:14 Écrit par arsobispo dans Mes rêves | Lien permanent | Commentaires (0)

11/09/2008

Un problème mathématique.


Je numérise tous les courriers que j’ai conservés de notre vie commune, si tant est qu’elle le fût… J’e me pose la question régulièrement de savoir ce que je dois en faire. Quand je les relis – assez souvent – cela me fait mal.

La lecture de tes lettres, de tes petits mots, de tes cartes me fait sentir à quel point je t’ai mal aimé. Mais aussi, que je me suis également mal aimé. Le devoir auquel me contraignait mes enfants a tué le respect que je te devais. Et que je me devais. Que je me blesse était inévitable. Quelque soit la solution qui se présentait. Alors, laquelle choisir ? D’un côté, toi. Et aussi, mon amour pour toi ; celui de ma vie. Aujourd’hui à l’approche de la soixantaine, je peux le dire… De l’autre, mes enfants et mon épouse. Le bon sens penchait bien évidemment pour le choix familial, question de pure mathématique. 4 contre 2, la question ne se pose pas. Pourtant, je ne me suis jamais résolu à l’envisager sérieusement. Cela engageait vraiment trop de chose en moi et m’y résoudre était un non sens de cette passion qui me faisait pleinement vivre. Je souffrais sans doute de cette situation, mais moins sans doute que les blessures qu’immanquablement cette séparation nous aurait portées.
Un jour, tu m’as blessé. Je ne te le reproche pas, c’était sans doute inévitable. Peut-on résister éternellement au manque provoqué par une absence régulière ?  Ce n’est pas une douleur brutale mais un mal être continuel, bien plus terrible et désastreux. Tes lettres sont toujours là pour l’exprimer. Elles le crient même avec force. Mais c’est seulement aujourd’hui que j’entends leurs appels. Alors, tu as tenté de t’en sortir. Un simple grain de sable, sans doute. Qu’était cette soirée sinon un échappatoire ? Ce qui m’a sans doute fait le plus souffrir, est cette prise de conscience du désarroi dans lequel tu te débattais. Je découvrais un autre aspect, bien plus terrible, à notre relation, la souffrance pernicieuse qui s’insinuait en toi et dont j’étais le seul responsable. Je l’ai bien compris. Et c’est cela qui m’a fait lâcher prise… je n’avais pas le droit de t‘infliger cela. De m’immiscer ainsi dans ta vie, dans ta jeunesse. D’être un obstacle. Je ne me décidais pas, d’accord, tant pis pour moi.
Je ne comprends toujours pas… et je persiste toujours à esquiver.
A l’approche de ma retraite, d’un retour vers mon épouse, d’un renfermement, j’ai peur… Ta disparition me devient intolérable. Et maintenant que mes enfants ont leur vie, que s’annonce l’inexorable fin, une question lancinante revient sans cesse. Ai-je manqué de respect envers tant de mes proches ? Qui suis-je pour avoir bafoué tant de sentiments ?

18:32 Écrit par arsobispo dans Regrets | Lien permanent | Commentaires (0)

29/02/2008

Bon anniversaire

Bonne anniversaire mon coeur. Tu me manques tant.

Je sais qu'un jour, je t'adresserai un mot, quelques lignes peut-être ou quelques paroles.... Avec l'espoir fou que tu y répondes.

Mais je sais aussi, que lorsque ce jour arrivera, je ferai une horrible blessure à ma tendre et aimante épouse. Je repousse ce moment, tant que j'ai la force de résister à la pensée qui me répète sans cesse, tu n'as qu'une vie... tu n'as qu'un seul de ce jour... Ton avenir n'est pas tes rêves...

ALors cet anniversaire, je le fête à ma manière. En t'envoyant un baiser.. dans le vide.

06:55 Écrit par arsobispo | Lien permanent | Commentaires (0)

09/05/2007

De page en plage

Depuis déjà des années, je lance des recherches sur Internet dans l’espoir de saisir quelques brides d’informations sur sa vie. Il y a quelques années, j’avais trouvé ses commentaires dans une interview relative à l’estimation d’un produit informatique dont elle avait  du se servir dans le cadre professionnel. Rien de bien passionnant. Mais c'était quand même ses mots... Depuis tant d'années qu'elle ne sortait pas de mon crane, la trouver à l'extérieur était un immense soulagement.

Régulièrement je lançais cet hameçon. En pécheur du dimanche, sans illusion, pour passer le temps et entretenir l’espoir. L’appât variait. Souvent son nom marital, parfois celui de naissance, celui d’amis communs ou des termes que je lui associe volontiers, un surnom, un lieu… Tout cela en pure perte de temps.

Des années ont passés ainsi. Je suis devenu un pro des moteurs de recherche. Dès qu’un nouveau sortait, je l’essayai. Comme un passionné de pêche, tout excité par une nouvelle rivière, je lançais à nouveau mes appâts, en pure perte, mais sans déplaisir. Avec le temps, j’appréciai ces instants qui me laissaient en sa présence imaginaire. L’inanité de ces espoirs s’estompa. Une paisible mélancolie apparue, plus réconfortante que les espoirs perdus.

10:31 Écrit par arsobispo dans Mes recherches | Lien permanent | Commentaires (0)

02/01/2006

Un nouvel an trop arrosé ?

Fait un nouveau rêve humide, de ceux qui laissent quelques sueurs sur le corps. Il s’agissait de l’enquête d’un juge chargé d’une affaire de meurtre. Je n’étais pas présent… plutôt spectateur… Attentif au déroulement de l’histoire, comme si je redoutais d’apprendre quelque chose d’horrible… Ce n’était pas un cauchemar. Anxieux, certes, mais pas paniqué.

La victime est un homme sans histoire, éleveur de lapins, vivant à la campagne, père de famille rangé, installé depuis plusieurs dizaines d’années dans la région et bien intégré, sans ennemi, sans concurrent… Il ne s’agit pas non plus d’un crime crapuleux, la famille n’est pas riche et en outre, aucun vol n’est constaté. Il ne s’agit pas d’un crime de cœur car les époux n’ont, l’un comme l’autre, aucune liaison.

L’enquête piétine jusqu’au jour ou le juge décide de perquisitionner du côté du domicile. Là, et par hasard, caché profondément, au sein de dossiers divers, sans grand intérêt, découverte d’une chemise cartonnée. A qui appartient-elle ? Difficile de le savoir. Mais son contenu, engendre immédiatement des soupçons : courriers, notes et mails d’un inconnu adressé à l’épouse de la victime. Notamment des propos qui accusent la victime de lui avoir volé son être ; en venant s’établir sur son lieu de naissance, lui ravissant son amour. Et qui plus est portant le même nom…

En relatant ce rêve, je me rends compte que je suis très fatigué...

19:25 Écrit par arsobispo dans Mes rêves | Lien permanent | Commentaires (0)

12/10/2005

Le sortilège de Viviane

Je savais bien qu’elle m’avait parlé du lieu d’origine de sa famille. Mais je ne me souvenais pas du nom du village. Le seul souvenir que je possédais était sa proximité – toute relative – avec Rennes. J’avais beau chercher sur une carte, aucun bourg, village, aucun lieu-dit ne me rappelait quoi que ce soit. Je savais posséder cette information… Mais où ?

L’autre interrogation était liée aux raisons que me poussaient à retrouver cet endroit. Je ne voulais pas spécialement y aller. Je savais bien où elle vivait aujourd’hui. Que pouvait bien représenter cet engouement pour un lieu que je n’avais même pas connu, dont je ne possédais aucun souvenir personnel ?

J’ai retrouvé finalement le nom du village dans un courrier qu’elle m’avait adressé dans les premiers jours d’août 1982. Il s’appelle Guer et se trouve adossé non loin de la route qui relie Rennes à Ploërmel. Il n’est pas très connu, si ce n’est par sa proximité de la forêt de Brocéliande. Les légendes ne sont jamais loin des terres profondes de la Bretagne.

La relecture de sa lettre m’a profondément émue. Rien à voir avec de la nostalgie. Un trouble douloureux. La persuasion d’avoir vécu un immense gâchis. Une vie lumineuse sacrifiée pour éviter la douleur de proches ? Sans doute. C’est d’ailleurs le seul réconfort qui apaise cette souffrance.

J’eus la curiosité d’aller voir si des habitants de Guer portent toujours son nom de jeune fille.

Peut-être d’ailleurs qu’aujourd’hui encore, sa mère y vit ?

Des Xxxxxxx, il y en a une tripotée. Près d’une trentaine. La plupart sont des hommes. Il y a quelques femmes. Le prénom de la première, affiché par le site de France-Télécom, ne me rappelle rien. Encore un oubli ! De plus, le plan qu’il propose, place sa résidence dans le village. Même si elle est légèrement excentrée, cela ne correspond pas à ce qu’écrivait Jeanne : « on va chez ma mère… et on va à Guer (ça c’est le nom de la ville la plus proche). » Ce n’est donc pas Huguette. Il y a Karine aussi, mais ce prénom est d’usage trop récent. Il y a aussi Lucie. Je ne sais pas pourquoi, mais ce prénom m’interpelle. C’est peut-être celui de sa mère. Je consulte le plan et me retrouve au sein même du village, à quelques mètres de l’église.

Ca ne colle pas !

La dernière est Renée. Le prénom ne me dit rien. Mais par contre elle habite à l’extérieur du village, au bout d’une ruelle en impasse, sans doute en pleine campagne. L’adresse est probablement celle d’un lieu-dit : Kerbiguet. Un endroit sans doute rattrapé par l’urbanisation, entre Guer et La Boulais, sur la route qui mène à la RN24.

C’est peut-être bien ça !

Oui. Et maintenant ? Qu’est-ce que je fais de cette information ? Comment poursuivre cette interrogation du passé ? Quel autre moyen de profiter de ces instants d’espérance complètement absurde et obsolètes, mais qui m’octroient un tant soit peu de chaleur au cœur…

Sur la photo du ciel que présente Google Earth, je trouve l’endroit. Entre le lieu dit et le bourg de Guer, un croisement de routes a été réaménagé en un vaste rond-point. Il se met à s’agiter comme un lutin facétieux… Les fées Viviane ou Morgane ont du me jeter un sort. Il est dit que Viviane, après l’avoir séduit, fit tourner neuf fois son voile magique autour de Merlin endormi. Ainsi devint-il son « amant éternel ». Jeanne a du hériter, par quelques sortilèges, des dons de la fée Viviane. Et je suis tout aussi stupide que Merlin, envoûté et enfermé dans cette cage de verre, translucide pour les lecteurs, fragile par son immatérialité, mais si résistante aux épreuves du temps.

Mais moi aussi, je peux également me moquer !

 

Il me nargue.jpg

Et je dessine le lutin en l’affublant d’un nez rouge et d’un noeud papillon.

Ce retour à la réalité annihile toute velléité de poursuivre ce jeu stupide. Il y a bien encore Yvette sur la liste de France-Télécom, Mais je suis las.

J’abandonne là.

Et retourne à la dérive, bancale et lancinante, de cette vie élective.

10:53 Écrit par arsobispo dans Mes recherches | Lien permanent | Commentaires (0)

18/11/2004

Mots savants

J’ai eu un phosphène hypnagogique mais extatique… Rien de tel que des mots savants pour cacher ses sentiments. Ca laisse une certaine liberté à l’imagination.

18:57 Écrit par arsobispo dans Correspondances | Lien permanent | Commentaires (0)