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19/03/2009

Enfin ton visage m'apparait

Coup au cœur. J’ai vu ta photo sur Facebook…

Retour du passé brutal qui envahit mon quotidien et change aussitôt mon état d’âme. Ce n’était pas la première fois que je lançai une recherche. Mais jamais rien en dehors d’un article informatique sur un produit acheté par les labos Fabre et une association de parents d’élèves d’écoles de musique. Avoir de tes nouvelles m’importait. Mais une image, je n’osais pas y penser. Moi qui depuis des années me reproche de n’avoir même pas pensé à prendre une photo de toi lors de notre couple… probablement persuadé de son indissociation. Tu étais moi, comme j’étais toi. Rien ne pouvait nous séparer…

Et aujourd’hui je te revois, pour la première fois depuis tant et tant d’années.

Ce n’est plus le portrait de celle qui était mienne. Mais qu’importe.

Ce n’est plus le portrait de ta jeunesse. Mais qu’importe.

Ce n’est plus le portrait d’une femme amoureuse. Mais qu’importe.

Ton mari est près de toi. Mais qu’importe.

La forme de ton visage s’est quelque peu épaissie. Mais qu’importe

Tu es là, face à moi.

Les premières émotions passées, je m’interroge. Comment as-tu osé ? Ce n’est pas dans ton caractère de t’afficher. Je vois la présence de tes enfants dans les liens relationnels attachés. Sans doute, leur pression. Peut-être même leur fait.

Et après ? Qu’est-ce que cela peut m’apporter. Une photo simplement et rien d’autre, car je ne peux m’associer au groupe… Je ne vais quand même pas m’immiscer dans ta vie familiale. La photo est suffisamment expressive : Toi et lui. Ton couple.  Aucune ambiguïté de ce côté.

Je me dis bien, qu’un jour, tu t’es résolue à m’adresser un appel à souvenir en parlant à ma sœur, rencontrée lors d’une expo. Mais il y avait un intermédiaire possible. Cela pouvait ne pas prêter à conséquence, bien que ce ne fût pas le cas, ma sœur le relatant en présence de mon épouse.

Mais moi ; comment faire ? J’avais bien ton adresse mel aux labos Fabre, mais tu ne répondais pas à ceux que je t’y adressais, même s’ils ne réclamaient pas de réponse. De toute façon, cette adresse est depuis pas mal de temps obsolète. Les mémos me sont retournés, avec cette foutue mention « Recipient unknown» !

Alors que faire ? Même ce blog a peu de chance d’arriver un jour à toi.  Comment le trouverais-tu puisque je me refuse à citer ton identité, ou celle de ta famille. Le pur hasard serait que tu lances une recherche sur ce surnom que tu t’étais attribué et que j’ai utilisé dans l’URL : La petite brune à lunettes… Et encore, j’ai tenté l’expérience. Il n’est référencé qu’à la dernière place… Puis de toute façon, pourquoi lancerais-tu une telle recherche ? Je doute profondément que le passé s’accroche à toi avec la véhémence qu’il me manifeste.

19:22 Écrit par arsobispo dans Mes recherches | Lien permanent | Commentaires (0)

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