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13/03/1994

Plus qu’une brume mélancolique

Lui : tu viens boire un café ?

Elle : oui !

Lui : Je t’attends en bas

Elle : d’accord… A tout de suite (et fin).

 

Je sais pas qu’elle heure il peut être. J’aurais bien aimé te voir ce soir !!... mais tu pouvais pas. Alors on a été au ciné voir « Le facteur frappe (sonne ?) toujours 2 fois et puis t’es rentré. Moi aussi d’ailleurs. Il n’y avait personne quand je suis rentré !!... C’est drôle ! Alors je me suis fait à manger… Deux toasts avec du gruyère et des grains de raisin et maintenant j’écoute Barbara… Souviens toi et je t’écris. Ouais tu t’en es aperçu… Je sais… Demain je vais pas te voir et pas avant le milieu de la semaine prochaine maintenant… après t’auras peut-être pas le temps alors à bientôt. (De toute façon, ma carte, elle va encore arriver 15 plombes après la bataille… Elle existe pas ta rue où quoi ?) je voudrais te parler mais tu ne m’aides pas, alors… je sais pas… Oui, je sais, je sais pas grand-chose… T’en as marre ou quoi ? Est-ce que je continue ? Stop ou encore ?

Salut !

Jeanne !

A bientôt. Je t’aime bien quand même.

 

Brume.JPG

Ces mots ont été vite écrits sur une carte postale sur laquelle figure la photo d’un sous-bois dans un clair obscur brumeux. Jeanne a entouré le titre imprimé au dos « Ambiance Bretagne ».  Ce n’est bien évidemment pas gratuit. La photo, signée Michel Follorou, est en noir & blanc. Accentuation d’une tristesse que les mots, jamais, ne soufflent. Le brouillard qui imprègne recto et verso de la carte postale ne signifie que détresse et amertume.

Il perdure encore en moi…

19:16 Écrit par arsobispo dans Correspondances | Lien permanent | Commentaires (0)

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